MAHABALIPURAM
Nous sommes arrivés fatigués à Chennai car notre avion décollait à 6h. J’ai voulu éviter cette énorme ville et préféré que notre premier contact se fasse en douceur. En même temps, je me rend compte que je dis une bêtise, parce que arriver en douceur dans un pays comme l’Inde, hein ! C’est une idée un peu idiote. La preuve, on a été mis dans l’ambiance direct avec le retrait d’argent obligatoire quand on arrive en pays étranger. Figurez-vous qu’aux arrivés de l’aéroport de Chennai, troisième ville de l’Inde, tous les ATM sont en panne !!! Il nous a fallu marcher 1 km pour rejoindre les départs, mais là, la police vous empêche de rentrer pour retirer de l’argent. Les étrangers n’ont qu’à se demerder, non mais ! On s’est donc démerdé. Ensuite, Roukaya voulait aller aux toilettes, et là, ça a été encore une aventure homérique. Lorsque je l’ai vu ressortir au bord de vomir de la cabine qu’on avait trouvé par miracle, je me suis dit qu’elle avait peut être fait le plus dur. Ensuite, nous avons pris le bus pour Mahabalipuram, une petite ville de 13000 habitants célèbre pour ses temples. Je vous passe les énormes problèmes pour trouver le bus qui va à la gare des bus. Car il faut tout d’abord savoir que seulement 10% de la population parle anglais, et cet anglais, à cause d’un accent horrible est pour nous totalement incompréhensible. Ensuite, rien n’est fait pour le visiteur, aucun panneau traduit, pas d’arrêt de bus fixe. Cela semble être au petit bonheur. Et donc, ce devait être assez marrant pour un observateur de voir 2 étrangers se faire envoyer d’un côté par une personne, puis d’un autre, après renseignement et ainsi de suite.

En attente du bus.
Pour ce qui est des bus, faites moi confiance, j’ai une grosse expérience des pays les plus exotiques, mais on est ici dans un autre monde. Plongé dans une circulation totalement démente, le chauffeur appuis rageusement sur le klaxon toute les 3 secondes car il en sort de partout : motos, vélos, tuk tuk, chiens, vaches... C’est épuisant et en même temps divertissant. Comme une sorte du chacun pour soi de la route où il n’y a aucune règle. Ainsi, arrivés à 7h30 locale, nous sommes rendus à bon port à 12h30. Pour 100 km de route, ce n’est pas la moyenne du siècle. Heureusement, notre guest house est sympa et la petite ville, totalement indienne, est distrayante.

Arrivée sur la plage, où on a tout de suite l’impression qu’on a un peu l’habitude du touriste. L’endroit est en effet prisé des surfeurs, bien que la plage ne soit pas trop engageante.

Restaurant terrasse qui sert de la bière.

Long Tail boat. Ces gens embarquent pour je ne sais où.

Balançoire improvisée.

Beau morceau de vache. On les retrouve partout, même dans les endroits les plus improbables. C’est assez marrant de voir parfois un marchand de légumes disputer ses herbes à la vente avec une vache.

Chaque école à sont propre uniforme. Remarquez la taille de Roukaya par rapport à ces adolescentes.



Le soir, tout le village se rend au marché de nuit et va manger un morceau au bord de l’eau.

Ce singe a choisi notre balcon pour venir manger des fruits.
Après 2 jours, nous commençons à prendre notre rythme, soit sortie le matin, déjeuner en ville, puis sieste à la grosse chaleur et sortie en soirée avec apéro et repas en ville. Nous dormons assez bien la nuit. Il n’y a pas trop de moustiques pour le moment. Je suis d’ailleurs étonné qu’il n’y ai pas de moustiquaire dans les chambres quand un pays comme le Sri Lanka en dispose partout, même dans les lieux les plus reculés. Roukaya m’étonne. Elle s’adapte très rapidement aux situations, elle goûte à la nourriture et ne réchigne pas quand il s’agit de faire une longue visite ou marcher un peu.
Çi dessous, le Shore Temple, un des seuls temple de l’Inde à avoir été construit directement sur la plage et aussi l’un des plus vieux puisque construit voici plus de 13 siècles.


La plage vue du Shore Temple.

Enfants en visite scolaire.
Au nord du village, se trouve une colline granitique qui a été creusée au 6ème siècle d’un grand nombre de temple et surtout d’un bas relief de 27 mètres représentant la descente du Gange. En voici quelques images.

Détail du bas relief. Pensez que ceci à été sculpté directement dans le granit.


On dirait que la frime, la culture du selfie, le « regardez, j’y étais ! » est universelle.


Ce garde est plus intéressé par son téléphone qu’à surveiller quoi que ce soit.


Pour finir, notre plat du jour, le Thalys.