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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 04:04

Après seulement quelques jours passés dans le Tamil Nadu, il s’avère que le principal problème qui se présente à nous est celui des communications. Prendre le train s’avère impossible si on veut maîtriser son planning, car il faut réserver au moins deux semaines à l’avance pour des places convenables.  Sinon, c’est direction le poulailler et c’est 10 fois pire que le bus. De plus, le train ne va pas plus vite que le bus. Ensuite, il y a les bus de jours gouvernementaux. C’est l’option que j’avais choisi au vus des distances qui ne me paraissaient pas si grande que ça. Sauf que les bus gouvernementaux datent de la dernière guerre mondiale ; qu’ils sont d’un inconfort au delà de toute imagination ; que les chauffeurs sont fou à lier ; que pour atteindre une destination il faut souvent faire plusieurs changement ; que la température sous la casquette ne descend pas sous les 35° et, cerise sur le gâteau, que la moyenne horaire ne dépasse jamais 40 km/h. Tout cela explique pourquoi il nous a fallu 4h pour arriver à Pondicherry et 10 heures pour rejoindre Madurai dont je parlerai plus tard. En foie de quoi, j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule et de voyager de nuit, dans l’avenir, par bus couchettes privée climatisé. Évidemment, on loupe le paysage, mais croyez-moi, il est impossible de toute façon d’apprécier le paysage quand vous êtes tellement crevés que votre seul souhait et de plonger dans votre lit.

Tout le monde a entendu parler de Pondicherry, un comptoir français dont il ne reste aujourd’hui en vrac qu’une école française, un séminaire, une église et un plan de ville en damier unique dans l’urbanisme indien. Plus une brochette de vieux français établis et qui gèrent des maisons d’hôtes, des restaurants et autres boutiques. Pour le reste, c’est tout autant le même bordel allucinant que dans les autres villes.

Tuk Tuk pour se rendre à l’arrêt de bus. Le plus agréable avant un long voyage.

 

Assise sur le moteur en attendant qu’une place se libère.

 

Sans commentaire !

 

Le café est servi dans une tasse qui baigne dans une coupe remplie de lait.

 

Cette femme trace des signes rituels devant sa maison. 

 

 

Artisans horloger en train de réduire la taille du bracelet de la montre de Roukaya.

 

 

Un nombre impressionnant de 2 roues et peu de voitures.

 

 

Bien, maintenant, une question : Que fait-on dans une ville indienne où il n’y a rien de spécial à visiter ? Si vous êtes avec une femme, vous allez à tous les coups faire les magasins à la recherche du Saree parfait et au passage acheter un ensemble pantalon-blouse qui se trouve avoir tapé dans l’oeil de votre copine. Le problème, c’est que faire les magasins ou tout simplement marcher dans les rues devient vite épuisant. Tout d’abord, l’ai-je signalé, il fait très chaud. Ensuite, les rues ne disposent pas de trottoirs, ce qui fait que vous passez votre temps à essayer d’éviter les véhicules qui, eux, sont prêts à vous écraser si vous leur donnez une chance. Il semble en effet que laissez passez un piéton est sans conteste la honte ultime pour le conducteur indien. Ajouter à cela qu’il est impossible de se poser un moment car le concept du café-terrasse n’existe pas. Si vous avez soif, soit vous achetez une bouteille et buvez en marchant, soit vous vous faites faire un jus que vous buvez debout devant la boutique. 

 

 

La Royal Enfield, seule moto construite en Inde. Belle gueule à l’ancienne et très joli bruit comme on en fait plus.

 

Ouvrière tamisant du sable.

 

Eglise qui rappelle la présence française.

 

L’exception qui confirme la règle. Enfin une terrasse sur la promenade de bord de mer.

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