Pour rejoindre Fort Cochin, nous avons voyagé de nuit dans un bus avec couchette double. Un vrai lit assez confortable qui nous a permis de dormir. En arrivant à Ernakulam, ville moderne côté continent alors que Cochin est sur une presqu’île, il était 6h30. Une heure bien matinale pour se pointer à notre Homestay. Nous avons de toute façon été forcé d’attendre le premier bateau, moyen de communication le plus pratique pour se rendre à Fort Cochin. La traversé coûte 4 roupies, autant dire rien. Nous sommes donc arrivés comme des fleurs à 7h30 chez nos hôtes où on a gentiment mis des canapés à notre disposition en attendant 10h que la chambre se libère. Une jolie chambre mais sans climatisation. Seul un gros ventilateur brasse l’air à 40°. Impossible de l’arrêter, sans quoi le corps est immédiatement en sueur.
Fort Cochin est une ville où les touristes se remarquent plus qu’ailleur. À raisons, puisque l’endroit n’est pas bien grand. On se promène avec plaisir dans une suite de rues et ruelles qui rappellent le temps passé. Il y a de jolies boutiques et de bons restaurants. Le bord de mer est occupé par une promenade où se suivent une myriade de vendeurs ambulants. C’est là que les voyageurs se retrouvent le soir pour regarder les immenses filets de pêche chinois, curiosité ancestrale de la ville. Manque de chance, nous n’avons pu en voir un en activité.
Nous avons consacré le premier jour à la promenade, le deuxième, nous avons repris le bateau pour aller à Ernakulam dans le but d’acheter un Saree, et le troisième nous l’avons consacré à une excursion dans les Back Water.
Ce fut un séjour assez agréable si l’on excepte la grosse chaleur. Un soir, nous sommes tombés sur une manifestation qui avait un caractère religieux, mais qui avait attiré une énorme foule bon enfant dans les rues. Quelque chose de semblable à nos fêtes votive, avec du théâtre de rue et les éléphants en prime.

Une ambiance qui fleure bon les années 50.

Jackfruit

Parfums des indes

Dans le bateau pour Ernakulam

Une journée dans les Backwater, sur un bateau fait de bois et de chanvre sans moteur.

Lessive au bord de l’eau. On frappe le linge sur de grandes pierres.

Propulsion à la force humaine. Un peu moins glamour que les gondoles à Venise.


Parfois, le bateau se fraye un passage avec difficulté dans la masse de verdure.


Rencontre fortuite


À l’ombre et chaise longue sur les Backwater.





Art éphémère réalisé par les gens tout au long de la procession et jusqu’au temple.

Une bonne salade de fruits de mer.