Nous avons pris nos quartiers à Panjim pour une semaine. Nous avons loué un scooter et de cette position centrale nous pouvons rayonner dans l’état de GOA. Nous y sommes arrivés par le train couchette directement de Ernakulam. Nous avons finalement trouvé des billets, mais l’expérience n’a pas été très amusante. Plutôt qu’un train couchette, on pourrait appeler ça un train dortoir car il n’y a aucune intimité et beaucoup de bruit tant les familles s’installent comme à la maison avec enfants et bagages. Les gens parlent fort sans respect pour votre sommeil et laissent faire aux enfants tout ce qu’ils veulent. Encore une bonne pub pour la contraception en ce qui me concerne.
Panjim est une ville agréable. On y sent encore la présence portugaise grâce aux églises encore présentes. La ville est construite sur un site magnifique, au bord d’un large estuaire. Elle est beaucoup plus calme qu’une ville indienne normale, presque occidentalisée. Notre hôtel est situé près d’une petite colline verdoyante. Notre chambre est propre, dispose de la clim, et le petit déjeuner est bon. Nous ne demandons rien d’autre. De plus, nous avons trouvé un très bon restaurant où nous revenons tous les soirs. Le genre un peu classe, donc un peu plus cher, mais où je peux boire une bonne bière bienvenue après une longue journée.
Coup de chance, c’était “Holly” le lendemain de notre arrivée, autrement dit, la fête des couleurs. Un classique de l’Inde que nous avons été heureux de pouvoir vivre après une matinée bucolique à Old Goa.



Les ruines de Old Goa. Beaucoup d’églises sur une colline appelée la petite Rome.










“Holly”, la fête des couleurs.
Tous les jours, nous explorons un petit coin de Goa grâce à notre scooter. Dès que l’on sort des grands axes, on roule dans de jolies paysages de campagne. L’eau est présente partout dans la région car l’estuaire entre profondément dans les terres. Il y a de grandes îles auxquelles on accède en prenant des petits ferry. Côté mer, c’est un peu moins ma tasse de thé car les stations balnéaires se succèdent avec le bordel qui va avec. Bien sûr les plages sont magnifiques, mais voir les hordes de touristes agglutinées aux mêmes endroits n’est pas très réjouissant. En même temps, s’ils sont là, ils ne sont pas ailleurs et ça me va. Ainsi, nous avons maintenant une petite idée de la vie des campagnes dans la région. Vous ne serez pas étonné d’apprendre qu’on ne voit aucun touriste dans ces contrées reculées.


Nous passons d’ile en île sur des petits ferrys gratuits.





Une idée des immenses et belles plages du côté de Calangute.


Un petit air du Portugal du côté de notre hôtel.