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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 08:10

Nous voilà à Bali depuis quatre jours. Pour commencer deux nuits à Kuta, pour la simple raison que nous arrivions à 1h du matin et que ce n’est pas loin de l’aéroport. Cependant, coup de bol, j’avais choisi, un peu au hasard, un hôtel qui s’est avéré super : belle chambre, belle piscine, beau jardin exotique, la plage à 50 mètres et un quartier avec de bon restaurants et de l’animation. Moyennant quoi, nous avons eu deux belles journées au lieu du séjour pourri que j’imaginais, car vous le savez, les endroits trop touristique, ce n’est pas ma tasse de thé. Je sais bien qu’à Bali, il va falloir que je m’y résigne, mais je ne désespère pas d’avoir de bon moments de géniale tranquillité.

 

 

 

Notre hôtel et la plage incroyablement désertée.

 

Après ces deux jours à Kuta, nous avons installé notre camp de base à Ubud, une  très jolie petite ville, très touristique également, mais qui à l’avantage d’être un point de départ assez central pour de nombreuses excursions. Nous sommes logé centre ville dans une petite rue calme. Notre bungalow est récent, grand, propre et super équipé. Nous avons loué immédiatement un scooter pour nos déplacements en ville et les balades à venir.

 

 

Notre premier repas à Ubud dans un très beau décor. D’une façon générale, la décoration des restaurants est exceptionnelle. Nombre d’entre eux sont installés dans de magnifiques jardins où carrément dans d’anciens temples. 

 

Cérémonie rituelle matinale devant une boutique. Chaque jour, les balinais présentent des offrandes en signe de respect envers les Divinités, les esprits, les démons et les ancêtres. Ces offrandes sont visibles devant chaque entrée de maison, de magasin où de temple. Elle se manifestent en général par des petits paniers découpés dans des feuilles de bananier qui sont remplis de quelques grains de riz et de fleurs. Il faut donc faire attention où on met les pieds quand on rentre quelque part.

 

Le marché central occupe de nombreuses ruelles. Exotique, mais très touristique.

 

 

 

De nombreux temples en ville qui se visitent la journée et qui abritent le soir des spectacles de danses balinaises.

 

Restaurant en surplomb de la rivière où il est agréable de manger à midi.

 

Pour manger le soir, choisir par exemple Le Lotus, restaurant installé dans un temple. On y mange devant un spectacle de danse balinaise.

 

Les rizières en terrasse de Tegallalang.

 

En pleine nature exubérante, un magnifique temple à Tampaksiring.

 

Au hasard d’une balade à scooter, nous sommes tombés sur ce qu’il semblait être un concour de danses balinaises pour les écoles. Danses notées très sérieusement par des juges en chemise blanche sous les applaudissements des familles.

 

LA FORÊT DES SINGES

 

Située en plein centre ville d’Ubud, la forêt des singes est la meilleure attraction de Disney que j’ai jamais vue. Tout y est : une forêt magnifique, des sentiers, des ponts de bois, des petits temples dans la verdure, un parcours au bord du ruisseau et 600 singes pour faire le spectacle. 

 

Bali est un endroit surprenant. Les lieux homologués touristiques sont un peu exaspérants car le scénario est toujours le même. Vous arrivez sur un site qui vaut le coup d’oeil mais il est difficile d’en profiter à fond car vous ne pouvez échapper à toutes les emmerdements qui vont avec. D’abord, tout est payant, même le parking pour le scooter. Si vous voulez vous promener dans une rizière homologuée magnifique, vous avez un racket organisé avec un droit de péage chaque fois que vous changez de propriété. Des sommes modestes, certes, mais vous avez déjà payé un droit d’entrée sur la route. Ensuite, il faut vraiment prendre sur soi pour garder le sourire sous le harcèlement des vendeurs en tous genres. Pour terminer, tous les touristes semblent s’aglutiner sur ces sites, ce qui, vous me direz, est logique. Ce qui est moins logique, c’est que toute l’île est absolument magnifique est que la balade en scooter sur des routes où vous êtes  presque seul est un enchantement. Et donc, après mon petit coup de sang, je confirme qu’il ne doit pas y avoir beaucoup d’endroits dans le monde cumulant autant de beauté sur une si petite superficie. Nous avons donc décidés de rester un mois entier et de zapper notre visite à Java et Jakarta.

 

Pour illustrer mon propos, voici un exemple de ce qui nous tombe sous les yeux pratiquement à chaque virage.

 

Petit marché de campagne.

 

Sur une route des contreforts du Mont Bali.

 

Rizières en terrasse aux environs de Jatiluwih.

 

La coulée de lave du Mont Batur.

 

Au pied du volcan, le lac Batur.

 

Le Volcan vu du lac.

 

Il n’y a pratiquement aucun panneau d’indication à Bali, pas plus que de numéro de route, et comme le réseau routier est un enchevêtrement inextricable de petites routes de campagne, le seul moyen de s’en sortir est de se déplacer avec Google Map. Roukaya me sert donc de copilote. Elle suit sur son smartphone la route déterminé à l’avance et elle me guide depuis l’arrière du scooter. À ce qu’on a pu voir, tout les gens qui se déplacent en scooter font de même. Au début, Roukaya m’a quelquefois envoyé dans la nature car elle n’avait pas compris que lorsque la flèche se déplaçait vers le bas, les directions étaient inversées, mais elle est très efficace maintenant. Puisque que je parle des routes, c’est assez souvent épique dans la montagne car elles sont étroites et les pourcentages sont à la limite de ce que peut supporter un scooter trimballant deux personnes. Dans les virages en épingle sans visibilité c’est encore pire. Nous nous traînons à 10 km/h. Nous sommes pourtant des gabarits assez légers. Je me demande ce que cela doit donner avec deux loches sur la selle. 

 

Pour atteindre Pura Gunung Kawi, il faut descendre de nombreuses marches au milieux des rizières...

 

et traverser une rivière.

 

Pura Gunung Kawi est creusé dans la roche calcaire. Il est situé dans un cadre exceptionnel mais peu visité par les touristes, probablement parce qu’ils pensent que c’est trop dur de descendre et grimper toutes ces marches.

 

Baignade de purification rituelle à la source sacrée de Tirta Empul Temple.

 

Après s’être purifié, les gens vont prier et se faire bénir avec l’eau sacrée où il y a des fleurs, du bois de santal et la foi des mantras.

 

Nous avons quittés pour quelques jours notre base à Ubud pour nous rendre à Sidemen qui se trouve 35 km plus à l’est. Cela peut paraître peu, mais en scooter sur les routes de Bali, cette distance fait une grosse différence pour les balades si l’on veut rentrer le soir à la base. De là, nous pouvons sillonner toute la partie est de l’île autour du volcan Agung qui est le point culminant de Bali avec 3150 mètres. Une montagne qui en impose et qui est crainte de la population. C’est ce volcan qui s’est réveillé en novembre 2016. Sur ses pentes se trouve le Pura Penataran Agung Besakih, le temple le plus vénéré de Bali où, par chance,  se déroulait la plus grande cérémonie annuelle le jour de notre visite. Ayant entendu que la cérémonie se déroulait jusqu’à minuit, nous avons décidé de nous y rendre en fin d’après midi pour profiter du moment magique du crépuscule. Observer la ferveur de ces gens qui viennent de loin et bravent la pluie pour donner leur offrande est quelque peu déconcertant pour beaucoup d’entre nous qui ne croyons plus à rien. Oui, sur le coup de 19h s’est mis à tomber une forte pluie. Comme le temple est construit sur une pente, le ruissellement à tout de suite été énorme. Nous avons tout d’abord trouvé refuge sous un abris dans le site du temple, puis, profitant d’une accalmie, nous avons essayé de faire un bout de route. C’était, évidemment, très dangereux de rouler dans ces conditions mais nous n’avions pas le choix. Nous ne somme pas allés bien loin. Comme la pluie reprenait, nous avons été accueillis par un prêtre qui officiait au bord de la route. En effet, les gens qui montent au temple s’arrêtent tous à un moment où à un autre pour une cérémonie rapide devant de minuscules autels qui se trouvent en bord de route. Ils se font bénir par le prêtre et achètent des offrandes qu’ils déposeront au temple. Le prêtre s’abrite sous un auvent de palmes de 2mx2m. C’est là dessous que nous avons subis la pluie et les chants rituels du prêtre jusqu’à 10h du soir. Comble de malchance, la batterie du smartphone de Roukaya a déclaré forfait. Ce qui fait que nous étions perdus dans la nature, en tee shirt et short, sur des petites routes trés pentues et détrempées. La seule solution : demander notre chemin à tous les croisements et il y en a de nombreux. Sauf que personne à la campagne ne parle anglais. Je vous laisse imaginer les conversations ubuesques. Bref, nous n’avons rejoint notre bungalow que tard dans la nuit. Au milieu de cette situation qui pouvait être stressante pour elle, Roukaya a eu un comportement exemplaire : ni plainte, ni récrimination. Faut-il comprendre qu’elle me fait entièrement confiance ?

 

Soirée rituelle au Besakih Temple. 

 

Bungalows dans la magnifique nature de Sidemen.

 

Après nos virées incessantes en montagne, nous avons décidé de faire quelques balades en bord de mer.  Bien évidemment, comme partout sur la planète, il y a plus de monde dès qu’on se rapproche de l’eau. À Bali, pour ce que j’en ai vu sur les partie est de l’ile, la montagne plonge presque partout dans la mer, ce qui fait que les belles plages ne sont pas nombreuses. Ce n’est, évidemment pas ce qui m’interesse. Ce que j’aime, ce sont les petites routes sinueuses de bord de mer. Des routes où les beau points de vues se succèdent car il faut progresser comme dans une immense partie de montagnes russes. Au passage, nous avons fait quelques haltes pour reposer nos fesses où manger un morceau. 

 

Une des nombreuses rivières de Bali. On s’y baigne nu.

 

Rizières en eau.

 

Décoration rituelle de la rue principale d’un village.

 

Pas d’appontement pour charger ce bateau qui ira livrer à Nusa Penida en arrière plan. Île où nous allons nous rendre dans quelques jours.

 

Bateau balinais à balanciers.

 

Production artisanale de sel suivant une méthode ancestrale.

 

Carte postale, je sais, mais difficile de s’en empêcher.

 

Paysage côtier à l’est de Bali. À l’horizon, l’ile de Nusa Penida.

 

Petit déjeuner balinais typique.

 

Nous avons passé plusieurs jours avec une wifi trop faible pour espérer poster sur ce blog. Je vais donc faire simplement un rattrapage photo car c’est tellement chouette ici que tout se mélange dans ma tête. Chaque jour est fait de petites aventures, de paysages incroyables et de très bon repas. Il faut le dire, la cuisine balinaise est pour moi la meilleure de toutes celles que j’ai goûté en Asie du Sud est : subtile, épicée mais peu pimentée et très inventive si on choisi les bons restaurants.

 

UN VILLAGE DE MONTAGNE

 

Autel de fortune et offrandes aux Dieux

Juste devant notre bungalow, notre hôte décroche des noix de coco qu’il va  ensuite nous offrir.

 

Pour ceux qui ne parlent pas anglais “ Nous n’avons pas de wifI. Parlez vous. Imaginez que vous êtes en 1995.”

Je ne saurais dire à quel point je jubile quand je lit ce genre de message. Parce que, franchement, vous êtes tous vraiment pitoyables, assis à votre table, au restaurant, les yeux rivés sur votre smartphone comme si votre voisin n’existait pas. Je me rappelle le salon des guest houses, voici quelques années. Nous avions des conversations formidables entre voyageurs de tous les pays. Aujourd’hui, tout le monde préfère parler à son téléphone. Réseau social, mon cul.

Pour preuve, la photo ci-de-dessous.

 

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 14:16

Après quelques jours bien remplis, je dois avouer que mon impression de Chiang Mai est très favorable. Cette ville est déjà dans le top 3 de mes coups de cœurs en Asie : assez grande pour s’y perdre ; suffisamment à dimension humaine pour parcourir le centre à pieds tant soit peu que votre hôtel soit bien placé ; extrèmement vivante jusque tard le soir (ce qui est rare en Asie). La journée, il y a mille choses à voir en ville et dans les alentours, et le soir, mille choses à faire avec les nombreux et incroyables marchés de nuit, les supers restaurants, les bars et la musique.

Pour plus de comodité, j’ai loué un scooter pour la durée de notre séjour. Un excellent moyen de sillonner la ville et les montagnes environnantes sans se poser de question, si ce n’est celle d’éviter les flics car mon permis international est périmé. Aujourd’hui, on s’est fait arrêter à un barrage. J’ai montré à tout hasard mon permis périmé au flic et, contre toute attente, il a dit : ok, filez ! Sinon, c’est une amende. J’ai un arrangement avec la société de location. Si on prend une amende, ils gèrent cela avec la police moyennant 200 bahts. Un bon deal car si vous allez à la police en personne, l’amende va de 500 à 1000 bahts. 

 

Un des innombrables temples de Chiang Mai

 

 

 

 

Avez-vous déjà été massé par une criminelle ? 

 

Petite pause dans un joli jardin.

 

Une toute petite idée de ce qu’est le Saturday night market qu’il est impossible de parcourir en une soirée. Le dimanche, il y a le Sunday night market dans une autre quartier et tous les jours de la semaine, près de la rivière, le grand bazar, tout aussi démentiel où se côtoient  entre autres le Hard Rock café et la cuisine de rue. On trouve tout dans ces marchés, du pire au meilleur, que ce soit pour la bouffe où pour les achats.

 

Artiste du tatouage éphémère d’une rapidité d’exécution incroyable.

 

Groupe de musiciens aveugles au Saturday night market.

 

Rassurez-vous, il n’est pas mort !

 

Le Khao Soy, spécialité délicieuse de Chiang Mai que nous avons dégusté au Khao Soy Nimman, réputé pour son excellence.

 

J’ai décidé de faire une longue halte à Chiang Mai. Nous sommes ici depuis 10 jours et nous ne les avons pas vu passer. Nous avons encore trois jours devant nous avant de redescendre à Bangkok et prendre l’avion pour Bali.

Nous alternons les visites en ville et les randonnées dans les environs. Nous aimons nous promener dans les marchés comme celui de Warorot à China Town. Juste à côté, il y a le Dok Mai, le marché aux fleurs. Non loin, il y a le marché de Muang Mai, un marché immense allucinant de vie. On y trouve tout ce qui peut se manger et, vous le savez, les asiatiques mangent tout. Il y a aussi de magnifiques temples à tous les coins de rues, des quartiers calmes et d’autres plus animés. Nous trouvons toujours des endroits sympathiques pour manger, souvent dans des jardins qui vous plongent dans le passé comme le Clay Garden où le Fern Forest Café. Quand nous nous baladons dans un marché de nuit, nous picorons la nourriture un peu partout : de délicieuses brochettes de poulet sauce arachide, du calamar ou des crevettes grillées, des œufs de cailles au plat, etc... Nous buvons des jus qui sont fait devant vous, mangeons des glaces à l’ancienne où une gauffre banane chocolat. Et puis, il y a la musique ! Presque tous les soirs, nous allons au Boys Blues Café. Un Club de blues situé sur une terrasse ouverte dans le quartier du bazar. Nous y entendons des groupes de blues souvent très bons en buvant quelques bières : c’est le paradis en ce qui me concerne.

D’autres jours, nous partons dans les montagnes environnantes voir un village Mong, une chute d’eau où passer quelques heures au bord d’un lac à l’ombre d’une hutte. Là, vous êtes immergé dans la vie locale. Vous commandez votre repas qu’on vous apporte sous votre hutte ; vous plaisantez avec les voisins en éclusant votre bière ; vous regardez les enfants jouer en laissant traîner vos pieds dans l’eau. Un moment simple et reposant.

 

 

En ballade en scooter, nous avons vu de l’animation dans ce campus et nous nous sommes invités à une fête de remise des diplômes.

 

Sur une route de montagne.

 

Gamines Mong sur les marches du temple Doi Suthep.

 

Les marches qui mènent au temple Doi Suthep. Un des temples les plus sacrés de Thaïlande, situé sur la montagne qui surplombe Chiang Mai à 1650 mètres d’altitude 

 

Quelques vues du temple Doi Suthep.

 

 

 

 

Petite ballade dans de superbes paysages.

 

Une rencontre improbable en forêt : un coq de bruyère ?

 

Marché de Muang Mai. On fait ses courses en scooter.

 

Marché de Muang Mai. Les grosses crevettes à moins de 8 Euros le kg.

 

En attente de notre repas dans notre hutte au bord du lac. Un endroit prisé des familles de Chiang Mai.

 

Voisins grands enfants.

 

Deux groupes étonnemment  bons au Boys Blues Bar.

 

Jardin exotique du Fern Forest Café.

 

Pad Thai crevettes et thé citron impécables au Fern Forest Café.

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 02:45

Cela fait trois fois que je viens à Lopburi. Cette fois ci, une seule nuit sur la route de Chiang Mai car je voulais que Roukaya voit cette ville un peu spéciale. Une ville où les singes ont droit de cité, sont nourris et respectés. Par chance, nous sommes tombés le jour du marché de nuit, ce qui a occupé notre soirée. Pour le reste, les images vont parler d’elles même.

 

Immense food court sur plusieurs rues où tous les habitants semblent venir acheter leur repas.

 

 

On voit souvent des singes se balader à l’arrière des pick-up.

 

 

Une dévotion qu’on ne rencontre plus guère dans nos contrées.

 

 

Spectacle de danse de rue.

Une petite sieste après la bouffe.

 

 

Le chignon est bien mieux comme ça, non ?

 

Le temple des singes.

 

 

Une petite idée du bordel que les singes sèment en ville.

 

 

Photo souvenir à la gare en attendant notre train-couchettes pour Chiang Mai.

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 16:56

Une nouvelle fois un voyage interminable. Arrivés à l’aéroport de Goa à 12 h, nous avons débarqué à notre hôtel à Bangkok le lendemain à 10 h. Tout y est passé : pas de bus l’après-midi pour l’aéroport alors que notre avion décollait à 19 h ; escale à Bangalore obligatoire ; retard de notre avion de plus de 4 h. Moyennant quoi, nous avons dormis une bonne partit de la première journée.

Cela fait plusieurs fois que je viens à Bangkok, je commence donc à connaître un peu. Écueil à éviter : les quartiers bruyants. C’est pourquoi j’ai choisi un bon hôtel à 15 mn à pieds de Kaosan et assez près du fleuve afin d’avoir les bateaux bus à proximité. Pour les activités, j’ai mixé les ballades qui allaient intéresser Roukaya avec les visites. Ainsi, nous sommes allés dans le quartier de Victory Monument, celui de Siam Center et dans le quartier Chinois. Nous avons fait des visites que j’avais zappé lors de mes précédents passages comme le Wat Arun. Le soir, c’était restaurant, marchés de nuit et musique. Nous sommes également allés nous faire masser dans un salon près de notre hôtel. Un endroit qui ne ressemble pas à une usine pas très professionnelle comme les salons de Kaosan.

Un séjour de quatre jours bien rempli. Seul problème, mais de taille tout de même, Roukaya n’aime pas la bouffe Thaï. Elle n’aime pas l’aigre-doux, pas les sauces soja et nuok-mam, de plus elle ne mange pas de viande, ce qui réduit le choix, il faut l’avouer. Elle mange donc des salades, du poisson grillé et des pâtes, mais il y a des quartiers où ces menus sont impossibles à trouver. Heureusement, il y a les fruits vendus dans la rue dont l’ananas qu’elle adore.

 

Bateau bus

 

Pour s’occuper en attendant le bateau, on jette du pain aux poissons à la station de Tewet.

 

Déco de restaurant

 

Des pâtes, évidemment !

 

Marché de nuit

 

Marché aux poissons vivants

 

Poissons au séchage.

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Artiste en train de rénover un élément du temple.

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Wat Arun

 

Quartier chinois

 

Quartier chinois

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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 16:11

Se rendre à Hampi, comme partout d’ailleurs, n’est pas une sinécure. Le seul fait de savoir à l’avance qu’il va falloir 12 heures pour parcourir 350 km vous met déjà dans l’ambiance. Prendre un sleeping bus avec une belle couchette double ne change rien à l’affaire parce que vous n’allez pas fermer l’oeil de toutes façons. La faute à des routes incroyablement défoncées et à des chauffeurs shootés à un truc qui les rends agressifs en diable. Seul avantage, vous êtes allongés, ce qui ne vous empêche pas d’avoir en tête qu’il y a de nombreux accidents de bus toutes les nuits. Mais bon, nous avons survécu à celui ci encore. Le proprio de notre home stay nous attendait sur le pas de sa porte à 6h30 du matin, l’habitude sans doute. Il nous a ouvert la porte de notre chambre et a disparu. Ensuite nous l’avons trouvé endormi sur le sol de sa petite agence où nous voulions acheter notre billet de retour, puis endormi près d’un chien carrément devant notre porte, et ce soir, il était totalement à l’ouest. Nous avons alors compris que soit il buvait, soit il abusait de la fumette qu’on vous propose ici à chaque coin de rue malgré une grosse répression.

Salle d’attente avant notre bus pour Hampi.

 

Hampi se trouve à 500 mètres d’altitude à 350 km à l’est de Goa. Le site, magnifique, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Magnifique parce que vous avez ici, non loin d’une rivière, environs 300 temples construits dans un immense caho de roches granitiques.

Le village lui même se compose de quelques rues situées entre le grand temple et la rivière. C’est un village très pauvre qui ne vie que des rares touristes qui s’arrêtent ici. Je dis rares parce qu’à mon étonnement, nous n’en avons pas croisés plus d’une vingtaine dans la journée. À cause, ou plutôt grâce à cela, l’ambiance du village est vraiment sympathique. Il y a bien sûr une petite pression des gens qui vous proposent ceci où cela, mais sans insistance. Les quelques restaurants qui proposent une cuisine honnête sont des genres de grandes paillotes où tout se passe à la bonne franquette. Après deux essais, nous avons jeté notre dévolu sur le Mango Tree Restaurant où l’ambiance est bonne et les jus de fruits excellents. 

 

L’entrée du grand temple et un char de procession. Remarquez la taille des roues par rapport à celle du scooter.

La rivière, en contrebas du village. On se lave ou on se purifie après la visite du temple, on fait la lessive et on fait la toilette de l’éléphant du temple. Tout cela à quelques mètres de distance.

 

 

 

Les différentes phases de la toilette de l’éléphant du temple. Elle dure 2 heures. D’une façon incroyable, l’éléphant écoute tous les ordres de son cornac, jusqu’au moment où il lui demande de s’arroser plusieurs fois pour se rincer.

 

Traversée de la rivière sur de drôles de bateaux ronds.

 

Notre premier resto à Hampi.

 

Une visiteuse vient nous regarder manger.

 

Nous venons de passer deux super journées à Hampi. Tous les ingrédients du voyage sont là :  un site grandiose où il y a mille choses à voir, peu de touristes, une population sympathique, et des soirées agréables au restaurant vautrés sur des matelas devant une bonne bouffe. 

Aujourd’hui, nous avons continué notre découverte à pieds des temples situés à l’est avec, ce matin, un grand tour qui nous à ramené vers la rivière en aval, et cet après-midi, la grosse grimpette vers le petit temple situé au sommet de l’énorme amat de rochers qui surplombe le village. Grimpette un peu dangereuse vers la fin car il faut s’élever sur de la roche lisse sans aucune protection, barrière où garde-fou. Glissade interdite donc ! Un truc qui ne serait pas autorisé dans un autre pays j’imagine. À ce sujet, je dois dire que ma Candide se comporte à merveille. Juste une petite hésitation avant la partie finale, mais elle est arrivée en haut comme une grande avec la récompense qui allait avec : une superbe vue à 360°.

 

 

 

 

 

 

 

La colline de roches que nous avons grimpé en soirée.

 

 

 

 

 

 

 

Pas nécessairement la bonne tenue pour grimper avec pour excuse que tous les pantalons étaient au lavage.

Roukaya a craqué pour la pizza à l’indienne.

 

Comme je sens que vous en avez un peu marre de voir des pierres comme disent certains, et que de toutes façons je ne vais pas montrer des images de tous les temples, on va se focaliser pour la suite de cet article sur la vie du village. D’une façon surprenante, plus que dans les autres endroits où nous sommes passés, les hommes et les animaux vivent en parfaite harmonie. Je n’ai pas fait de recensement, mais il y a probablement plus d’animaux que d’êtres humains dans le village. Les vaches déambulent tranquillement, rentrent dans les cours pour trouver à manger, vont boire au lavoir qui se trouve à l’extérieur des bains, viennent à la porte des restaurants et se couchent un peu partout pour se reposer. Les chiens, également nombreux sont plus discrets. Ils n’ont aucune agressivité et sont même très gentils. La plupart n’appartiennent à personne. Ils sont juste là, couchés à l’ombre dans les endroits les plus insolites. Ils se laissent caresser mais ne sont pas demandeurs. Et puis il y a les singes ! Ils sont partout ! Ils font les acrobates sur les fils électriques et dans les arbres, courent sur les toits, grimpent aux balcons avec toujours un seul objectif, essayer de chaparder leur nourriture. Ils volent même les bouteilles d’eau ou de soda si vous n’y faites pas attention. Tout cela à une conséquence, c’est que les rues ressemblent à ce que l’on peut imaginer des pataugeoires du moyen âge. Curieusement, au bout d’un moment on n’y fait plus attention. On slalome entre les bouses et les déchets sans état d’âme. Les habitants, essayent de maintenir un semblant de propreté. Ils arrosent les rues, nettoyent, balaient, mais autant pousser le rocher de Sysiphe.

Avant de passer aux photos, une petite anecdote qui me présente en super héro, car un soir au crépuscule j’ai sauvé la vie d’une vache. En effet, Au retour d’une ballade, nous avons traversé le terrain vague qui fait office de gare des bus avec tous les petits commerces qui vont avec. De nombreuses personnes étaient présentes près des boutiques, mais aucune n‘a prété attention à ce qui m’a sauté aux yeux à l’instant où nous arrivions devant un bus. Une vache était couché devant lui, hors de portée de vue du chauffeur, quand celui-ci à démarré et commencer à avancer. Je me suis mis à hurler en courant devant le bus avec de grands gestes, puis j’ai vu la vache passer sous le pare choc avant que le chauffeur ne freine. La vache était coincée très près des roues. Le chauffeur est sorti est s’est fait copieusement engueuler par la foule pendant que certains me tapaient sur l’épaule en remerciement. On a finalement réussi à dégager la vache qui n’avait pas de blessure apparente. J’espère que cette vache parlera de moi à Vischnou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 01:43

GOA

Nous avons pris nos quartiers à Panjim pour une semaine. Nous avons loué un scooter et de cette position centrale nous pouvons rayonner dans l’état de GOA. Nous y sommes arrivés par le train couchette directement de Ernakulam. Nous avons finalement trouvé des billets, mais l’expérience n’a pas été très amusante. Plutôt qu’un train couchette, on pourrait appeler ça un train dortoir car il n’y a aucune intimité et beaucoup de bruit tant les familles s’installent comme à la maison avec enfants et bagages. Les gens parlent fort sans respect pour votre sommeil et laissent faire aux enfants tout ce qu’ils veulent. Encore une bonne pub pour la contraception en ce qui me concerne.

Panjim est une ville agréable. On y sent encore la présence portugaise grâce aux églises encore présentes. La ville est construite sur un site magnifique, au bord d’un large estuaire. Elle est beaucoup plus calme qu’une ville indienne normale, presque occidentalisée. Notre hôtel est situé près d’une petite colline verdoyante. Notre chambre est propre, dispose de la clim, et le petit déjeuner est bon. Nous ne demandons rien d’autre. De plus, nous avons trouvé un très bon restaurant où nous revenons tous les soirs. Le genre un peu classe, donc un peu plus cher, mais où je peux boire une bonne bière bienvenue après une longue journée.

Coup de chance, c’était “Holly” le lendemain de notre arrivée, autrement dit, la fête des couleurs. Un  classique de l’Inde que nous avons été heureux de pouvoir vivre après une matinée bucolique à Old Goa.

 

Les ruines de Old Goa.  Beaucoup d’églises sur une colline appelée la petite Rome.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Holly”, la fête des couleurs.

Tous les jours, nous explorons un petit coin de Goa grâce à notre scooter. Dès que l’on sort des grands axes, on roule dans de jolies paysages de campagne. L’eau est présente partout dans la région car l’estuaire entre profondément dans les terres. Il y a de grandes îles auxquelles on accède en prenant des petits ferry. Côté mer, c’est un peu moins ma tasse de thé car les stations balnéaires se succèdent avec le bordel qui va avec. Bien sûr les plages sont magnifiques, mais voir les hordes de touristes agglutinées aux mêmes endroits n’est pas très réjouissant. En même temps, s’ils sont là, ils ne sont pas ailleurs et ça me va. Ainsi, nous avons maintenant une petite idée de la vie des campagnes dans la région. Vous ne serez pas étonné d’apprendre qu’on ne voit aucun touriste dans ces contrées reculées.

 

Nous passons d’ile en île sur des petits ferrys gratuits.

 

 

 

 

 

Une idée des immenses et belles plages du côté de Calangute.

 

 

Un petit air du Portugal du côté de notre hôtel.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 03:07

Pour rejoindre Fort Cochin, nous avons voyagé de nuit dans un bus avec couchette double. Un vrai lit assez confortable qui nous a permis de dormir. En arrivant à Ernakulam, ville moderne côté continent alors que Cochin est sur une presqu’île, il était 6h30. Une heure bien matinale pour se pointer à notre Homestay. Nous avons de toute façon été forcé d’attendre le premier bateau, moyen de communication le plus pratique pour se rendre à Fort Cochin. La traversé coûte 4 roupies, autant dire rien. Nous sommes donc arrivés comme des fleurs à 7h30 chez nos hôtes où on a gentiment mis des canapés à notre disposition en attendant 10h que la chambre se libère. Une jolie chambre mais sans climatisation. Seul un gros ventilateur brasse l’air à 40°. Impossible de l’arrêter, sans quoi le corps est immédiatement en sueur.

Fort Cochin est une ville où les touristes se remarquent plus qu’ailleur. À raisons, puisque l’endroit n’est pas bien grand. On se promène avec plaisir dans une suite de rues et ruelles qui rappellent le temps passé. Il y a de jolies boutiques et de bons restaurants. Le bord de mer est occupé par une promenade où se suivent une myriade de vendeurs ambulants. C’est là que les voyageurs se retrouvent le soir pour regarder les immenses filets de pêche chinois, curiosité ancestrale de la ville. Manque de chance, nous n’avons pu en voir un en activité.

Nous avons consacré le premier jour à la promenade, le deuxième, nous avons repris le bateau pour aller à Ernakulam dans le but d’acheter un Saree, et le troisième nous l’avons consacré à une excursion dans les Back Water. 

Ce fut un séjour assez agréable si l’on excepte la grosse chaleur. Un soir, nous sommes tombés sur une manifestation qui avait un caractère religieux, mais qui avait attiré une énorme foule bon enfant dans les rues. Quelque chose de semblable à nos fêtes votive, avec du théâtre de rue et les éléphants en prime. 

Une ambiance qui fleure bon les années 50.

 

Jackfruit

 

Parfums des indes

 

Dans le bateau pour Ernakulam

 

Une journée dans les Backwater, sur un bateau fait de bois et de chanvre sans moteur. 

 

Lessive au bord de l’eau. On frappe le linge sur de grandes pierres.

 

Propulsion à la force humaine. Un peu moins glamour que les gondoles à Venise.

 

 

Parfois, le bateau se fraye un passage avec difficulté dans la masse de verdure.

 

 

Rencontre fortuite

 

 

À l’ombre et chaise longue sur les Backwater.

 

 

 

 

 

Art éphémère réalisé par les gens tout au long de la procession et jusqu’au temple.

 

Une bonne salade de fruits de mer.

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 09:47

Comme je l’ai dit auparavant, les 10 heures de bus pour rejoindre Madurai on été un calvaire, non seulement par la longueur et l’inconfort du voyage, mais aussi parce que nous avons choppé la crève tous les deux. Notre visite de la ville a donc été des plus succinctes car  nous avons forcés sur le lit et les médicaments pour nous soigner. Notre hôtel était légèrement excentré, environ 3 km du centre, mais confortable. Il disposait aussi d’un restaurant, ce que nous avons apprécié, car retourner en ville pour manger le soir alors que nous étions patraques n’était pas une option. Pour nos déplacements, nous avons utilisé le taxi de l’hôtel qui était à un prix habordable. 

S’il y a une chose à voir à Madurai, c’est le “Sri Meenakshi Temple”, un des temple le plus impressionnant de l’Inde. Il pourrai accueillir jusqu’à 10 000 personnes et, juste pour vous donner une idée, le nombre de statues recensées dépasserait les 30 000. 

Pour entrer, il faut montrer patte blanche : chaussures et sacs en consigne, pas d’appareil photos, mais téléphone autorisé. Allez comprendre ! Roukaya ayant laissé sont téléphone à l’hotel, vous n’aurez pas de photos de l’intérieur du temple.

 

Le temple comprend 11 tours comme celle-ci qui atteint 60 m de haut.

 

 

 

 

 

Après avoir vu toutes ces statues moustachues, on comprend mieux pourquoi tous les indiens portent la moustache.

 

La visite du temple nous a pris une matinée car il est immense : un village à l’intérieur d’une ville avec, aux quartes coins, des manifestations de foie surprenantes de la part des pèlerins, comme celle de s’allonger face contre terre afin de prier. Certaines zones sont interdites aux non indouistes, mais j’ai pu apercevoir par une porte ouverte un homme muni d’une très grande plume sur laquelle les gens venaient frotter leur tête. On voit aussi des processions de chars portant des statues et tirés par des hommes précédés de groupes musicaux.

Pour le reste, peu de commentaires à faire en dehors du fait qu’il fait très chaud. Avant de quitter Madurai, voici quelques vues de la vie ordinaire de la ville.

 

 

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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 04:04

Après seulement quelques jours passés dans le Tamil Nadu, il s’avère que le principal problème qui se présente à nous est celui des communications. Prendre le train s’avère impossible si on veut maîtriser son planning, car il faut réserver au moins deux semaines à l’avance pour des places convenables.  Sinon, c’est direction le poulailler et c’est 10 fois pire que le bus. De plus, le train ne va pas plus vite que le bus. Ensuite, il y a les bus de jours gouvernementaux. C’est l’option que j’avais choisi au vus des distances qui ne me paraissaient pas si grande que ça. Sauf que les bus gouvernementaux datent de la dernière guerre mondiale ; qu’ils sont d’un inconfort au delà de toute imagination ; que les chauffeurs sont fou à lier ; que pour atteindre une destination il faut souvent faire plusieurs changement ; que la température sous la casquette ne descend pas sous les 35° et, cerise sur le gâteau, que la moyenne horaire ne dépasse jamais 40 km/h. Tout cela explique pourquoi il nous a fallu 4h pour arriver à Pondicherry et 10 heures pour rejoindre Madurai dont je parlerai plus tard. En foie de quoi, j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule et de voyager de nuit, dans l’avenir, par bus couchettes privée climatisé. Évidemment, on loupe le paysage, mais croyez-moi, il est impossible de toute façon d’apprécier le paysage quand vous êtes tellement crevés que votre seul souhait et de plonger dans votre lit.

Tout le monde a entendu parler de Pondicherry, un comptoir français dont il ne reste aujourd’hui en vrac qu’une école française, un séminaire, une église et un plan de ville en damier unique dans l’urbanisme indien. Plus une brochette de vieux français établis et qui gèrent des maisons d’hôtes, des restaurants et autres boutiques. Pour le reste, c’est tout autant le même bordel allucinant que dans les autres villes.

Tuk Tuk pour se rendre à l’arrêt de bus. Le plus agréable avant un long voyage.

 

Assise sur le moteur en attendant qu’une place se libère.

 

Sans commentaire !

 

Le café est servi dans une tasse qui baigne dans une coupe remplie de lait.

 

Cette femme trace des signes rituels devant sa maison. 

 

 

Artisans horloger en train de réduire la taille du bracelet de la montre de Roukaya.

 

 

Un nombre impressionnant de 2 roues et peu de voitures.

 

 

Bien, maintenant, une question : Que fait-on dans une ville indienne où il n’y a rien de spécial à visiter ? Si vous êtes avec une femme, vous allez à tous les coups faire les magasins à la recherche du Saree parfait et au passage acheter un ensemble pantalon-blouse qui se trouve avoir tapé dans l’oeil de votre copine. Le problème, c’est que faire les magasins ou tout simplement marcher dans les rues devient vite épuisant. Tout d’abord, l’ai-je signalé, il fait très chaud. Ensuite, les rues ne disposent pas de trottoirs, ce qui fait que vous passez votre temps à essayer d’éviter les véhicules qui, eux, sont prêts à vous écraser si vous leur donnez une chance. Il semble en effet que laissez passez un piéton est sans conteste la honte ultime pour le conducteur indien. Ajouter à cela qu’il est impossible de se poser un moment car le concept du café-terrasse n’existe pas. Si vous avez soif, soit vous achetez une bouteille et buvez en marchant, soit vous vous faites faire un jus que vous buvez debout devant la boutique. 

 

 

La Royal Enfield, seule moto construite en Inde. Belle gueule à l’ancienne et très joli bruit comme on en fait plus.

 

Ouvrière tamisant du sable.

 

Eglise qui rappelle la présence française.

 

L’exception qui confirme la règle. Enfin une terrasse sur la promenade de bord de mer.

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 01:50

MAHABALIPURAM

 

Nous sommes arrivés fatigués à Chennai car notre avion décollait à 6h. J’ai voulu éviter cette énorme ville et préféré que notre premier contact se fasse en douceur. En même temps, je me rend compte que je dis une bêtise, parce que arriver en douceur dans un pays comme l’Inde, hein ! C’est une idée un peu idiote. La preuve, on a été mis dans l’ambiance direct avec le retrait d’argent obligatoire quand on arrive en pays étranger. Figurez-vous qu’aux arrivés de l’aéroport de Chennai, troisième ville de l’Inde, tous les ATM sont en panne !!! Il nous a fallu marcher 1 km pour rejoindre les départs, mais là, la police vous empêche de rentrer pour retirer de l’argent. Les étrangers n’ont qu’à se demerder, non mais ! On s’est donc démerdé. Ensuite, Roukaya voulait aller aux toilettes, et là, ça a été encore une aventure homérique. Lorsque je l’ai vu ressortir au bord de vomir de la cabine qu’on avait trouvé par miracle, je me suis dit qu’elle avait peut être fait le plus dur. Ensuite, nous avons pris le bus pour Mahabalipuram, une petite ville de 13000 habitants célèbre pour ses temples. Je vous passe les énormes problèmes pour trouver le bus qui va à la gare des bus. Car il faut tout d’abord savoir que seulement 10% de la population parle anglais, et cet anglais, à cause d’un accent horrible est pour nous totalement incompréhensible. Ensuite, rien n’est fait pour le visiteur, aucun panneau traduit, pas d’arrêt de bus fixe. Cela semble être au petit bonheur. Et donc, ce devait être assez marrant pour un observateur de voir 2 étrangers se faire envoyer d’un côté par une personne, puis d’un autre, après renseignement et ainsi de suite.

En attente du bus.

 

Pour ce qui est des bus, faites moi confiance, j’ai une grosse expérience des pays les plus exotiques, mais on est ici dans un autre monde. Plongé dans une circulation totalement démente, le chauffeur appuis rageusement sur le klaxon toute les 3 secondes car il en sort de partout : motos, vélos, tuk tuk, chiens, vaches... C’est épuisant et en même temps divertissant. Comme une sorte du chacun pour soi de la route où il n’y a aucune règle. Ainsi, arrivés à 7h30 locale,  nous sommes rendus à bon port à 12h30. Pour 100 km de route, ce n’est pas la moyenne du siècle. Heureusement, notre guest house est sympa et la petite ville, totalement indienne, est distrayante.

Arrivée sur la plage, où on a tout de suite l’impression qu’on a un peu l’habitude du touriste. L’endroit est en effet prisé des surfeurs, bien que la plage ne soit pas trop engageante.

 

Restaurant terrasse qui sert de la bière.

 

Long Tail boat. Ces gens embarquent pour je ne sais où.

 

Balançoire improvisée.

 

Beau morceau de vache.  On les retrouve partout, même dans les endroits les plus improbables. C’est assez marrant de voir parfois un marchand de légumes disputer ses herbes à la vente avec une vache.

 

Chaque école à sont propre uniforme. Remarquez la taille de Roukaya par rapport à ces adolescentes.

 

 

 

Le soir, tout le village se rend au marché de nuit et va manger un morceau au bord de l’eau.

 

Ce singe a choisi notre balcon pour venir manger des fruits.

 

Après 2 jours, nous commençons à prendre notre rythme, soit sortie le matin, déjeuner en ville, puis sieste à la grosse chaleur et sortie en soirée avec apéro et repas en ville. Nous dormons assez bien la nuit. Il n’y a pas trop de moustiques pour le moment. Je suis d’ailleurs étonné qu’il n’y ai pas de moustiquaire dans les chambres quand un pays comme le Sri Lanka en dispose partout, même dans les lieux les plus reculés. Roukaya m’étonne. Elle s’adapte très rapidement aux situations, elle goûte à la nourriture et ne réchigne pas quand il s’agit de faire une longue visite ou marcher un peu. 

Çi dessous, le Shore Temple, un des seuls temple de l’Inde à avoir été construit directement sur la plage et aussi l’un des plus vieux puisque construit voici plus de 13 siècles.

 

La plage vue du Shore Temple.

 

Enfants en visite scolaire.

 

Au nord du village, se trouve une colline granitique qui a été creusée au 6ème siècle d’un grand nombre de temple et surtout d’un bas relief de 27 mètres représentant la descente du Gange. En voici quelques images.

Détail du bas relief. Pensez que ceci à été sculpté directement dans le granit.

 

 

On dirait que la frime, la culture du selfie, le « regardez, j’y étais ! » est universelle.

 

 

 

Ce garde est plus intéressé par son téléphone qu’à surveiller quoi que ce soit.

 

 

Pour finir, notre plat du jour, le Thalys.

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